La populaire série A Court of Thorns and Roses, ACOTAR pour faire court, est devenue virale notamment sur Tiktok et Youtube dans la dernière année, qui coïncident avec mon retour à la lecture. À ce jour, j’ai lu les cinq livres publiés de la série et vu sa popularité, je me suis dit que faire un review serait un bon point de départ pour mon blog. Alors voici mes impressions sur chacun des tomes et pourquoi je recommande cette série ou non. Enjoy!

A Court of Thorns and Roses 3.5/5

ACOTAR est le premier livre dans la série du même nom et une série excessivement populaire sur Booktok. Pour moi, ACOTAR représente surtout mes premiers pas dans le genre fantastique depuis que j’ai recommencé à lire à l’été 2022, un genre littéraire qui m’intimidait beaucoup et pour lequel je n’avais pas particulièrement d’attirance. Alors pour tous ceux qui hésitent devant une série où plusieurs des livres comportent au-dessus de 500 pages, ça vaut la peine (à mon humble opinion)! 

Pour l’anecdote, je fais probablement partie des rares personnes à avoir d’abord acheté le premier tome et le premier tome seulement. J’étais avec une de mes amies chez Indigo (i.e. le paradis) avec mon petit drink Starbucks pour étayer les rayons comme toute bonne addicte aux livres fait un dimanche matin et on contemplait se mouiller enfin dans une série fantastique. Ce serait nouveau pour toutes les deux. Bref, après s’être arrêté devant les tables des livres populaires sur Booktok et jasé de tous ceux qu’on a déjà lu respectivement et lesquels sont sur nos TBR, arrive la section de l’auteur du mois : Sarah J. Maas. Illumination, mon amie me dit que c’est un signe, le moment parfait pour essayer ACOTAR (veuillez noter que littéralement 1 minute plus tôt, je lui disais comment cette série-là m’intimidait particulièrement à cause de la taille des livres). Naturellement, je suis repartie à la maison avec le premier tome dans mon sac. C’était environ le 5e jour du mois et au jour 30, les 4 autres livres reposaient paisiblement sur ma table de chevet à attendre d’être consommés (j’allais pas passer ma chance de les obtenir à 20% de rabais!).

Nous sommes introduits à Feyre (prononcé fey-ruh), une jeune femme dont la principale préoccupation est de nourrir sa famille ostracisée dans leur petit village. C’est dans l’optique de rapporter de quoi à mettre sur la table et d’empocher un peu d’argent qu’elle chasse un loup dans les bois enneigés, mais cela s’avère une erreur fatale puisque sa victime n’est pas un loup ordinaire, mais un Fae vivant au-delà du mur, dans le royaume des immortels. Afin de réparer sa faute, elle fait face à deux choix : affronter la mort aux mains d’un redoutable Fae, ou traverser le mur et devenir sa prisonnière. C’est ainsi qu’elle entre à Prythian et devient la captive de Tamlin, un High Lord puissant. Mais plutôt que de vivre dans la peur, la violence et l’isolement comme elle le redoutait, Tamlin lui ouvre les portes de son palais et la traite comme une invitée digne de ce nom. Pourrait-elle s’être trompée sur ces monstres au-delà du mur? Les histoires transmises de génération en génération par les humains sont-elles infondées? En gros, il s’agit d’un Beauty and the Beast retelling.

Laissez-moi commencer en disant que ACOTAR est le livre parfait pour introduire quelqu’un au genre fantastique. Il emprunte suffisamment d’éléments folkloriques familiers et connus du public général pour être facile à suivre tout en ajoutant sa touche personnelle et ses propres éléments magiques pour le différencier. En gros, ça ouvre la voie pour les milliers de livres fantastiques qui suivront inévitablement.

De manière générale, j’ai aimé le monde présenté par Sarah J. Maas et les personnages, dont aucun n’est visiblement que bien ou mauvais (à une exception près, il faut le dire). L’énigme principale m’a plu, le livre se lit bien et rapidement et l’auteur parvient à capter l’attention de son lecteur tout au long de l’histoire. Au moment où j’écris ces mots, ça fait déjà 4 mois depuis que j’ai lu ACOTAR, mais je ne me souviens pas avoir eu de « temps morts » pendant ma lecture et l’envie de continuer la série était évidente dès la fin du premier tome.

Bref, mes points positifs incluent le worldbuilding facile à comprendre, surtout étant donné l’inclusion de la map qui, on va se le dire, donne vraiment envie d’y être; le mélange de romance et de politique qui donne le ton pour le reste de la série; des personnages intéressants (quoique ce premier tome n’a vraiment pas beaucoup de personnages comparativement aux suivants) qu’on veut connaître et voir se développer, évoluer. Disons que je comprenais pourquoi et comment cette série peut être autant hypée sur Tiktok. J’ai vraiment passé du bon temps à lire ce livre, même si j’étais un peu perdu par moment, mais ça doit être parce que mon cerveau s’adaptait encore à la transition vers une monde fantastique.

En termes de rating, je donne à ACOTAR 3.5/5. C’est un bon premier livre dans une série, non seulement je trouve que ça introduit bien une histoire plus complexe, mais surtout ça introduit bien au genre en tant que tout. J’étais investi pas mal dès le départ et je vais définitivement me plonger dans plusieurs autres séries! Par contre, ce n’est pas non plus le meilleur livre que j’ai jamais lu, surtout pas le meilleur de la série.

*Pour les gens qui se demandent par rapport au smut, je ne suis pas la plus grande fan, mais ce n’est certainement pas quelque chose qui me dérange dans un livre ou qui va m’empêcher de lire un livre. J’aime une bonne balance de open et close door. Bref, soyez averti qu’il y a effectivement du smut et ce, dans tous les tomes, mais pas autant que dans un livre de romance pur et dur.

A Court of Mist and Fury 4/5

ACOMAF est généralement le livre préféré de la série pour la majorité des gens et je peux définitivement comprendre pourquoi. C’est dans celui-ci que Sarah J. Maas amorce vraiment l’intrigue politique de Prythian et met encore plus d’emphase sur la romance. Je trouve difficile de parler de ce tome sans donner de spoilers, mais de manière générale, il est différent du premier dans la mesure où il donne le ton pour le reste de la série.

Son passage à Under the Mountain a profondément transformé Feyre; non seulement est-elle désormais Fae, mais elle demeure prisonnière de son identité, sa sensibilité et ses émotions humaines. Si son mariage à Tamlin semble être sa destinée dans la voie où elle s’est engagée, son pacte avec Rhysand devient une menace à la fin heureuse qu’elle a remportée en vainquant Amarantha. Cependant, cotôyer Rhysand n’est pas un cauchemar tel qu’elle se l’étais imaginé; au contraire, ce temps passé aux côtés de son mystérieux sauveur lui permet de tenter de concilier sa nature humaine et sa nouvelle identité fae, tout en lui ouvrant les yeux sur la véritable nature de Rhysand.

Un élément, ou même un trope que j’ai beaucoup apprécié de ce livre, c’est celui du found family. Je me souviens avoir aimé tous les membres du inner circle dès leur introduction (ça a pris légèrement plus de temps pour Amren peut-être). Ça a rendu ma lecture agréable, de voir tous ces nouveaux personnages et leur dynamique a été la plus belle partie de ce livre pour moi. Et la fin! Les derniers chapitres sont remplis d’action et de twists qui m’ont fait lancer le livre, bouche-bée à absorber ce qui se passait. Juste pour la fin, ça vaut la peine de lire ce livre! 

C’est également ce tome-ci qui m’a vraiment fait tomber en amour avec Prythian. On n’est plus seulement confiné au Spring Court ou à Under the Mountain, l’auteur nous fait enfin voir du pays, nous expliquant l’histoire de ce côté du mur simultanément. Elle fait un merveilleux travail à convaincre le lecteur de la beauté de Velaris en particulier.

Alors que le premier tome je n’ai que souligné et mis des post-it, à partir du deuxième je me suis mise à les annoter entièrement et c’était super le fun! Je le conseille, c’est un bon livre pour ça parce qu’on passe à travers toutes les émotions (genre les personnages sont parfaits dans une scène mais me tapent sur les nerfs dans la suivante), il y a des plot twists intéressants et des monologues internes que j’ai appréciés. Personnellement, j’aimais paginer toutes les fois où Feyre fait référence à un moment de sa vie qui lui inspire une toile!

SPOILER

Ça m’a pris excessivement beaucoup de temps à accepter que Rhysand soit le réel love interest de Feyre. Maintenant que j’ai lu les 5 tomes, c’est bon je me suis remise de mes émotions et je suis pour le couple Feyre-Rhysand, mais ça m’a pris du temps avant d’aimer Rhysand, même en tant qu’allié. Je pense que c’est dû au fait qu’il est si moralement gris et nuancé, mais aussi parce que j’ai cette tendance à m’attacher beaucoup au premier amour dans un livre, à me laisser charmer par la nostalgie du premier tome. Ceci dit, j’ai toujours considéré que le personnage de Rhysand et ACOMAF en général overrated.

Alors que beaucoup, et je dis bien BEAUCOUP, de gens notent ce livre 5 étoiles (et ce que j’arrive à comprendre), je me limite à un 4 étoiles, ce qui demeure parfaitement respectable. La raison principale m’empêchant de lui allouer une note parfaite est justement le conflit personnel que j’ai eu pendant 2/3 de ma lecture par rapport à la relation Feyre-Rhysand. Au final, je suis en paix avec comment elle évolue, mais pendant ma lecture, il m’est arrivé souvent de me dire que je ne pouvais pas personnellement embarquer ou care à propos de cette dynamique parce qu’elle ne venait pas me chercher encore. Mais ça demeure un très bon livre!

Une dernière chose universelle et excessivement importante : chapitre 54 > chapitre 55.

A Court of Wings and Ruin 3/5

De retour à la Spring Court et nouvellement élevée au rang de High Lady of the Night Court, Feyre agit secrètement de pair avec son royaume afin de déceler les manigances de Tamlin. Une invasion de Hybern est imminente et la principale préoccupation de Feyre, Rhysand et le inner circle est de rallier les autres courtsdevant le conflit imminent. Mais tout aussi important est de soutenir la transition de Elain et Nesta à leur nouvelle réalité, les premières victimes du roi de Hybern. Entre les machinations des différentes courts, la préparation d’une guerre et les difficultés d’adaptation au monde de Prythian, Feyre apprend à jouer son nouveau rôle de High Lady avec empressement.

Définitivement le tome le plus politique de la série, et aussi le plus long, ACOWAR a été le tome qui m’intimidait le plus avant d’en commencer la lecture. 

Le début m’a laissé perplexe, autant je peux comprendre la rage de Feyre est ses motivations pour faire ce qu’elle a fait, autant je ne suis pas non plus entièrement d’accord avec la manière qu’elle entreprend pour arriver à son but. Son personnage revêt aussi une nouvelle importance à cause de son changement de statut à la fin du livre précédent que j’ai trouvé précipité. Peut-être qu’il s’agit d’une unpopular opinion, mais je l’assume et je continue à croire qu’à partir de ce moment-là, mon opinion de Feyre a changé légèrement. C’est comme si tout d’un coup, elle devient la première référence pour choisir ce qui est bon ou mauvais pour son royaume, sans avoir vécu les expériences de ses amis.

ACOWAR nous permet de faire meilleure connaissance avec Elain et Nesta, présentes depuis le début, mais en retrait par rapport à l’intrigue principale. C’est un aspect que j’ai vraiment aimé, pouvoir explorer les dynamiques des « nouveaux » personnages. Et parlant de dynamiques, c’est ce livre qui a réveillé un intérêt grandissant pour un potentiel duo amoureux qu’on avait vaguement abordé dans ACOMAF. Et la fin… Encore une fois, la finale est remplie d’action, de twist et de promesses pour le prochain tome. Un mot rapidement et sans spoilers sur la guerre : les plot twists étaient on point. C’est tout, merci.

Naturellement, le point culminant est à la fin, tout le livre build up pour ce moment critique, mais contrairement aux deux premiers tomes, celui-ci a ralenti suffisamment pour que j’aie hâte d’enchaîner. Il paraît comme un point final dans l’histoire de Sarah J. Maas et si je ne me trompe pas, originalement, ACOTAR était prévu comme une trilogie seulement, donc ce serait logique de ressentir cette finalité à la dernière page. Don’t get me wrong, je l’ai aimé, le système politique et d’alliances ne m’a pas déçu, au contraire. Cependant, il est le tome le plus lent à se développer de manière à ce que je frappe un moment vers le milieu où j’ai hâte que le rythme reprenne.

C’est donc un 3 étoiles que je donne à ce livre. Je l’ai aimé, mais pas adoré.

SPOILER

Amren aurait dû mourirplain and simple. D’abord parce que maintenant elle sert plus à grand-chose, mais surtout parce que ça enlève beaucoup de crédibilité à mon opinion. Je pense que c’est aussi un sentiment plus ou moins universel dans la communauté de Booktok. À un moment donné, quand on est déjà rendu à trois résurrections en autant de livres, ça commence à faire beaucoup. Dans le cas de Amren particulièrement, elle a choisi de se sacrifier, donc pourquoi la ramener? Sur une note plus positive, maudit que la bataille finale m’a donné envie d’en savoir plus sur la relation Nesta-Cassian!

A Court of Frost and Starlight 3/5

Après avoir lu les 700 pages de ACOWAR, ce petit novella apparaît comme un bonbon, une récompense bien méritée. Pour la première fois de la série également, on a droit à plusieurs POVs : naturellement celui de Feyre et de Rhysand auquel on a déjà eu droit brièvement dans le passé, mais désormais Cassian et Nesta ont leurs propres chapitres. C’était déstabilisant et étrange quand leurs noms sont apparus au début des chapitres, pour être totalement honnête, mais ça ouvrait la voie pour le prochain tome.

La fin de la guerre sonne le début de la reconstruction à Prythian. On accompagne Feyre dans sa guérison à travers une passion pour laquelle elle avait momentanément perdu la flamme alors que d’autres membres de son entourage portent de trop profondes blessures qui les consument. 

L’ambiance de ACOFAS est magique, on va commencer par là. L’esprit des fêtes nous accompagne tout le long des 250 pages et il offre une intermission en termes de violence et d’action. Au début, ACOFAS me semblait être un filler book, une petite histoire entre deux plus complexes, et je n’étais pas certaine de comprendre la nécessité de l’inclure dans la série. Oui, il y a un but et on voit une facette de l’expérience de Feyre dans le monde de Prythian sous un angle différent des premiers tomes, mais pendant ma lecture, je me disais constamment que ça aurait pu être inclus dans un livre complet (ça a du sens dans ma tête en tout cas). Cependant, c’est après avoir lu A Court of Silver Flames que je réalise l’importance du novella

SPOILER

Le novella montre comment Feyre est parvenu à guérir beaucoup plus rapidement par rapport à Nesta. Comment elle s’est ouverte à son entourage plutôt que se fermer au monde et la contribution de cela à sa guérison. Et c’est probablement ce qui explique le mieux son comportement et son attitude envers sa sœur dans ACOSF, le fait qu’elle ne l’abandonne jamais même lorsqu’on dirait que c’est le cas.

Mon rating est simple et assez typique également, soit 3 étoiles sur 5. C’était un genre d’intermède apprécié après le troisième tome politic heavy, mais c’est à peu près tout. Le feel est agréable, je le compare au petit matin tranquille et lent après une grosse soirée de célébration dans le temps des fêtes, où, petit café à la main, on se remet de nos émotions de la veille et on se prépare à celles qui nous attendent plus tard.

A Court of Silver Flames 5/5

J’ai bien compris que le novella n’était une distraction pour camoufler ACOSF, cette monstruosité de 750 pages. Malgré la montagne qui s’annonçait, le 5e tome a été mon préféré jusqu’à maintenant! Avant de continuer, je dois mentionner que ce livre ne fait pas du tout l’unanimité auprès des fans de la série de Sarah J. Maas; ils sont divisés en deux catégories : ceux qui l’ont adoré et ceux qui l’ont détesté. Je n’ai pas vu beaucoup d’opinions nuancées.

Trouver sa place parmi les immortels et comment faire pour tuer ses démons (j’adore Angèle), voilà ce qui attend Nesta après la guerre. Après s’être laissé sombrer dans une spirale d’abandon et de dépression sans fin, Feyre et Rhysand envoient un ultimatum à Nesta : elle doit se remettre sur le droit chemin ou quitter la Night Court. Récalcitrante, elle devient l’élève de Cassian qui lui enseigne l’art du combat et tente de lui inculquer une certaine discipline et éthique de travail. Mais le chemin vers la guérison est excessivement sinueux et si Nesta parvient à trouver des alliés en cour de route, elle ne manque pas de les blesser malgré elle.

La principale différence qui le distingue des autres tomes est le fait qu’on ne suit plus la perspective de Feyre, mais bien celles de Nesta et de Cassian. D’abord, il faut aimer le dual POVs, ce qui n’est pas pour tout le monde. Puis, à la fin de ACOFAS, le personnage de Nesta est généralement peu aimé, voire détesté, par une grande majorité des lecteurs (je m’inclus là-dedans) donc ça peut être un peu décourageant d’entreprendre la lecture d’une brique de 750 pages dont ce personnage est le protagoniste principal et dont on a le POV en plus. Mais je vous en pris, donnez-lui une chance! Si j’étais une Nesta hater avant ACOSF, je suis devenue une Nesta stan après. J’ai adoré ce livre, c’est mon favori dans la série pour le moment, et ça n’a aucun rapport avec le smut.

Comme j’ai mentionné plus haut, alors que le novella nous aide à comprendre comment Feyre s’est remise de la guerre qui a frappé Prythian de son vivant, le cinquième livre raconte le parcours vers la guérison de Nesta, beaucoup plus sinueux et chaotique. Une chose qui m’a fait apprécier Nesta est la sincérité et le réalisme qu’elle inspire; elle est la définition du unapologetic character qu’on déteste avant d’essayer de comprendre. Sans vouloir excuser quelqu’action ou parole crue de sa part, on en vient à expliquer son comportement. 

J’ai adoré voir Nesta se transformer et former son petit cercle à son tour, s’entourer de gens ayant un impact positif dans sa vie dans une période aussi cruciale. Toute la dimension du développement personnel qui se produit non seulement avec Nesta mais avec les femmes (ou femelles?) présentes dans ce livre, bravissimo.

SPOILER

Encore une fois, peut-être une unpopular opinion, mais je trouve que Rhysand a été foncièrement méchant avec Nesta. Vouloir la tuer pour avoir révélé à Feyre quelque chose qu’il lui cachait depuis des mois (de la même manière que Tamlin faisait, by the way), calme-toi. Est-ce que tu peux être furieux? Absolument. Est-ce que ça te donne le droit de lui faire du mal? Non. Surtout qu’elle est clairement pas bien mentalement, que tu es supposé l’aider et que tu sais très bien que ça blesserait aussi Feyre de t’en prendre à Nesta. Ça rentre dans mon opinion que Rhysand est overrated. Sur une autre note, Gwyn ou Emerie auraient dû mourir pendant le Blood Rite. Pas parce que je le voulais, mais de la manière que les bat boys parlent des Illyrians et de cette tradition, trois femmes nouvellement en forme et excessivement récemment courronnées Valkyries ne devraient pas être en mesure de triompher face à des soldats qui s’entraînent depuis des années avec autant de facilité. Est-ce que j’ai aimé les voir se défendre aussi bien qu’elles l’ont fait? Absolument. 100%. Est-ce que c’est réaliste? Zéro. Encore une fois, mon opinion.

ACOSF est effectivement le tome avec le plus de scènes explicites, mais j’ai personnellement trouvé que ce n’était pas trop non plus. 

Conclusion

J’ai lu plusieurs critiques négatives sur la série, des lecteurs refusant complètement de porter un regard positif sur les sujets qu’elle aborde et montre, que ce soit l’abus physique, psychologique et sexuel, le choc post-traumatique, la violence graphique, etc. Effectivement, ces livres incluent ces sujets critiques sans essayer de les cacher ou de les glorifier. Attention au spoiler : alors que je suis d’accord avec des propos critiquant les actions de Rhysand dans le premier tome, c’est-à-dire sa façon de parler et traiter Feyre à Under the Mountain, la forçant à danser de manière suggestive, la droguant et la touchant de manière inappropriée, et qu’il est plus tard révélé que ce n’était qu’un cover pour la protéger, ça n’enlève pas le fait d’avoir commis tous ces actes qui ne sont absolument pas à glorifier. Cependant, de là à aller recommander d’éviter ACOTAR dans son ensemble pour ces raisons, je suis en désaccord. La façon la plus appropriée d’aborder des sujets tabous est justement de relever les problèmes, les dénoncer pour ensuite évoluer. Et surtout, c’est de la fiction. Rien de tout ça n’est réel. C’est mon opinion.

Il y aurait apparemment encore deux livres et un novella en chemin pour compléter la série selon les Internet, et j’en serai définitivement une lectrice. Bien entendu, je mettrai à jour mes reviews en temps et lieu.

Finalement, pour ceux que ça intéresse, une youtubeuse a mis en ligne des vidéos récapitulatives très détaillées de chacun des livres de la série. Sa façon de raconter une histoire est géniale, elle ajoute une touche d’humour que j’affectionne particulièrement! Un bon moyen de se tenir à jour si jamais vous n’avez pas envie de lire les livres mais cherchez quand même à connaître l’histoire. La jeune femme en question peut être retrouvée facilement sous le pseudonyme cari can read. Bon visionnage!

Laissez-moi savoir si vous avez lu cette série ou cette autrice et surtout ce que vous pensez de ces livres!