Chaque année, le mois de février est véritablement le mois de l’amour. D’abord puisqu’on célèbre la St-Valentin (1000 mots n’en fait pas exception!), puis parce qu’on offre notre amour à des cultures marginalisées. C’est l’occasion du mois de l’Histoire des Noirs.
Pourquoi est-il important de célébrer le mois de l’Histoire des Noirs?
Le principe derrière de genre de reconnaissance est de commémorer une culture ou une identité qui a longtemps (et est encore souvent) marginalisée par les majorités. Il s’agit d’un effort collectif de reconnaissance de l’égalité des groupes. Durant ce mois, on discute ouvertement du passé et on contribue à reconnaître ses torts afin de mieux avancer. Le principe cherche à élargir les horizons, à faire en sorte que cette habitude persiste et incite à s’implanter au jour le jour pour le restant de nos vies et plus encore. La commémoration est un acte fort. Témoigner un support à une mémoire collective est primordial à la survie d’un groupe.
Comment participer à la commémoration de l’Histoire des Noirs ou tout autre type de célébration? En s’informant. Prendre 10 minutes de sa journée pour lire un article sur xx, lire un livre écrit par un auteur de descendance afro-américaine, écouter et partager la musique d’un artiste noir, cuisiner un repas d’origine kreyole ou essayer le restaurant congolais qui vous tape dans l’oeil depuis quelques mois. Montrer son intérêt envers une culture, c’est l’apprécier, lui dire « tu es à ta place, ici ».
Pour l’occasion, je vous partage des lectures qui m’ont moi-même inspirées ou celles qui le feront bientôt.
The Color Purple – Alice Walker
Legendborn – Trace Deonn
Their Vicious Games – Joelle Wellington
Prophet – Sin Blaché et Helen Macdonald
Yume – Sifton Tracey Anipar
The Three of Us – Ore Agbaje-Williams
En février, on s’inspire en rechargeant notre batterie culturelle. De sorte qu’elle dure toute l’année jusqu’au prochain février. La commémoration des cultures de descendances africaines doivent être accomplies tous les jours de toute l’année.