Vous avez entendu parlé du hockey romance, mais connaissez-vous le basketball romance? Parce que moi non plus. En tout cas, pas avant cette série. À vrai dire, le basketball est probablement le sport auquel j’aime le moins jouer au monde. La seule fois où j’ai regardé une partie à la télévision, c’était en 2019 lorsque les Raptors de Toronto ont gagné le championnat de la NBA. Bref, le basketball, j’y connais rien et ça ne m’intéresse pas. Sauf dans The Right Move qui est devenu mon histoire d’amour préférée et rien de moins.
Synopsis
Ryan et Indy ne pourraient pas être plus différents l’un de l’autre : humanoïde froid, renfermé et obsédé par la propreté et le calme, son pire cauchemar implique un appartement sans dessus-dessous et des rideaux jaunes; catastrophe ambulante (de la manière la plus gentille possible) pour elle-même, beaucoup trop gentille pour son propre bien, sa maison de rêve inclue une bibliothèque à n’en plus finir et des rideaux jaunes. Et pourtant, Ryan et Indy coexistent dans le même appartement après que celle-ci aie désespérément besoin d’un endroit où rester suite à sa séparation avec son copain de longue date. De son côté, en tant que capitaine de l’équipe de basketball de Chicago, Ryan se retrouve à la recherche d’une fake girlfriend afin de montrer à son gérant qu’il est à la hauteur de son nouveau poste de leader. Mais qu’arrive-t-il lorsque le prétendu s’apparente de plus en plus à la réalité?
La chimie qui se développe entre les deux tourtereaux me fait avoir des papillons dans le ventre. Leur relation évolue de manière organique de sorte que j’oubliais qu’ils étaient des personnages fictifs. Ils cochent toutes les cases sur la liste du couple ultime, mais le plus important demeure que leurs listes ont été respectées. Cette scène a définitivement mis la barre très haute pour tous les autres livres d’amour qui seront écrit jusqu’à la fin des temps.
The Right Move est plus qu’une histoire d’amour. C’est le développement personnel de deux jeunes gens qui ne savaient pas qu’ils se restreignaient eux-mêmes.
Il peut être difficile de ne pas tomber dans le trope où elle le sauve ou il la sauve et qui met des attentes irréalistes élevées pour bien des femmes et des hommes. Ce n’est pas le cas dans ce livre. D’abord parce qu’on ne sent pas que Ryan sauve Indy ou l’inverse, on ressent plutôt que chacun est conscient de ce qui « ne fonctionne pas » chez eux et ont simplement besoin d’un wake up call. Mais au final, ils accomplissent le travail eux-mêmes en se libérant de leur obsession à apparaître parfait.
Les personnages principaux sont attachants et tellement différents.
On se reconnaît tous un peu en Indy, à être la personne qui désire tellement plaire à tout ceux qu’elle rencontre (ou au moins ne pas être détestée par qui que ce soit) au point de parfois s’oublier ou arrêter de se prioriser. Certaines sont meilleures pour ne pas se perdre, cependant Indy demeure une héroïne très relatable qu’on ne peut que soutenir. J’ai beaucoup aimé sa résilience vis-à-vis ses soucis à fonder une famille et comment Ryan s’encadre dans cette situation. Je n’avais encore jamais vu un livre où ce type de difficulté était adressé aussi ouvertement et c’est rafraîchissant.
Une chose qui la rend tellement relatable, c’est le fait qu’Indy est une lectrice chevronnée et elle en fait sa personnalité. La voir demander à Ryan s’il peut growl et obscurcir ses yeux, loved it.
J’aime mon chum et pourtant je l’échangerais pour Ryan Shay n’importe quand (it’s only a joke, I love you Liam). Mais sans blague, sur l’échelle des book boyfriends, Ryan Shay détient mon coeur et mon âme pour toujours. Il possède les cinq love languages et on pourrait pas aimer ça plus. Autre que son côté possessif et protecteur, les petites attentions qu’il réserve à sa girl sont ce qui fait chavirer mon coeur. Son café dans le frigo, on en parle? Et je pense faire partie d’une panoplie de personnes ayant été totalement conquise par la scène au match de basketball avec la petite fille malentendante… PARDON?! C’est ce côté maternel et attentionné qui fait de Ryan un copain presque parfait à mes yeux.
The Right Move m’a fait tomber en amour avec l’idée d’avoir un copain dont le love language est acts of service.
« I haven’t seen black and white since the second you walked into my apartment. Now it’s pink-painted toes, purple clothes, green plants, and those goddamn yellow curtains. And so much fucking Blue. All I see is Blue. » (372)
Le storyline de sa carrière de basketball était également vraiment le fun à lire. Je déteste, mais vraiment déteste, le basketball et pourtant ça n’a jamais été pénible dans cette histoire. La transformation de Ryan a du sens et s’encadre bien avec l’histoire d’amour.
J’ai découvert ce livre en février 2023, seulement un mois après sa publication. C’est d’abord sur ma kindle que je l’ai lu, restant éveillée jusqu’à 4h du matin alors que j’avais des examens et des dissertations à remettre toute la semaine. Je n’ai cependant aucun regret. Les heures passées à dévorer cette histoire ont été les 24 plus belles heures de mon mois de février!
Rendez-vous sur ma liste des meilleurs romans d’amour pour la St-Valentin!
Le style d’écriture de Liz Tomforde trouve le juste milieu entre l’hystérie de la fille delusional et l’assurance de la femme qui sait où elle s’en va, sans tomber dans la poésie réservée aux grandes oeuvres littéraires ou dans la vulgarité de bien des dark romances. J’ai apprécié les passages humoristiques et les moments sensibles. Elle s’est admirablement débrouillée à nous offrir une narration à la fois détendue, personnelle et réaliste. À aucun moment je ne me suis réfugiée dans un embarras pour ce que je lisais, que ce soit parce que c’est quétaine ou carrément cringe.
SPOILER
J’aime que Ryan mette le café de Indy au frigo chaque matin. J’adore que le surnom qu’il lui donne soit Blue. J’aime les petites broderies sur les converse de Indy. Et sa passion pour les romans d’amour. Je fonds devant Ryan qui apprend la langue des signes à l’insu d’Indy.
J’aime legit tout de ce livre, ç’en devient risible.
Liz Tomforde devrait m’engager pour faire la publicité de son livre parce que je le recommanderais à chacun des 7 milliards d’êtres humains sur cette planète.
Avec la montée en popularité des livres basés sur des tropes, soyez avertis.
The Right Move est un livre d’amour lourd sur les tropes, je vous l’accorde. Mais dans le meilleur sens du terme. Assez prévisible pour attendre les rapprochements avec anticipation, mais pas trop non plus au point de se dire qu’il ne vaut pas la peine d’être lu en entier. Bestfriend’s brother, roommates, forced proximity, fake dating, slow burn, name it, ils y sont tous. Si on m’avait dit qu’il y en aurait autant avant que je le commence, j’avoue que cela m’aurait refroidi. Alors s’il-vous-plaît, ne vous laissez pas influencer par ça! C’est la meilleure histoire d’amour que j’ai lu. Même pour moi qui n’aime pas embarquer dans un livre simplement pour les tropes.
Surprise, je l’adore et n’accepterai aucune critique. Bonsoir.
Note finale : 6/5